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PATRIMOINE DE SAINT GENIEZ D 'OLT ET D'AUBRAC

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Monument de Madame Marie Talabot née Savy (*)

LA COMMUNE EST MEMBRE DE L'ASSOCIATION NATIONALE DES PETITES CITES DE CARACTERE OBTENU EN 2021. CETTE RECONNAISSANCE VIENT CONFIRMER UNE DESTINATION TOURISTIQUE OU LE PATRIMOINE A UNE PLACE IMPORTANTE

AU TITRE DES VILLES ET VILLAGES FLEURIS, IL LUI A ETE ATTRIBUE DEUX FLEURS

                                                                                                                                                                                                                      

Patrimoine cultuel

Eglise Paroissiale de Saint Geniez (monument classé)

L’église se trouve implantée rive de droite, sur une place dite de la halle, entre les quartiers du Barribés et de la Poujade, lieu stratégique de la vie économique locale. Le bâtiment a suivi l’évolution démographique de Saint Geniez d’Olt et plusieurs transformations se sont succédées.

le prieuré de Saint Geniez fut donné à l’abbaye de Saint Victor sis à Marseille par Pons Stéphani, évêque de Rodez en 1082. De l’église construit au XIIe siécle et orientée il ne reste que les vestiges du chevet et quelques éléments de la dernière travée. Plusieurs modifications sont apportées au cours du XVeme et XVIIeme siécle. Ces améliorations ne suffisent pas pour accueillir une population de plus en plus importante. De 1715 à 1761, l’église est agrandie par l’ajout d’une grande nef tournée vers le nord. On accède à l’église paroissiale par un escalier à double révolution construit par l’architecte Paraté, compagnon de Mansart. Ces travaux imposants, notamment pour creuser un emplacement adapté, entraînent des dépenses importantes. L’église compte un ancien rétable du XVIIeme siécle et des chapelles dont le financement a été réalisé grâce à des dons de confréries ou de commerçants. Une chapelle accueille le tombeau de Simon de Frezal (1422) et le mausolée de Monseigneur Frayssinous, pair de France, ministre de l’éducation et précepteur du dauphin, fils de Charles X.



Eglise de Marnhac                             Eglise paroissiale                          Eglise paroissiale                          Portail de N.D. de Juery

On accède à l'édifice par un escalier à balustres à double révolution. À droite de cet escalier, sur l'emplacement de l'ancienne halle aux grains, est exposé le portail sculpté de la Chapelle N-D de Juéry (autrefois située sur la route de Pomayrols). La nef romane primitive (1ère travée actuelle) se termine par un chevet plat décoré d'un retable appelé l'Olta Viel (Autel vieux) à colonnes torses. Le tableau, représentant la Cène, fut acheté à Livourne en 1650.


À droite, la chapelle des Frezals (Paul Frezals, président du Parlement de Toulouse au XVIIIème siècle) conserve une pierre tombale et le mausolée de Monseigneur Frayssinous (1765-1841), pair de France et précepteur du dauphin, le Comte de Chambord. Le bas-relief, sculpté par Gayrard, illustre Charles X présentant son neveu, le Duc de Bordeaux, à Mgr Frayssinous.


La nouvelle église, construite à partir de 1704 sur les plans de Jean Paraté, comporte 6 chapelles, dont la chapelle St Roch (confrérie des architectes et maçons), la chapelle St Eutrope (confrérie des tisserands), la chapelle des Anges Gardiens (XVIIIème siècle). Le choeur est éclairé par 4 vitraux du XVIIIème siècle représentant les 4 évangélistes. Le baldaquin supportant la gloire de St Geniez, est un chef d'oeuvre de l'art baroque (1763).

 

Orgue :

L’orgue de St Geniez d’Olt a été reconstruit en 1980 par la manufacture d’orgue Henry et Pierre Saby en conservant tous les éléments réutilisables de l’ancien instrument de Puget et Junck. Le buffet fut complètement remanié et polychromé. Il s’harmonise parfaitement avec le splendide ensemble mobilier et architectural de l’Église paroissiale lui servant d’écrin. 

La composition de cet instrument permet d’interpréter un répertoire extrêmement large, allant de la musique baroque à la musique contemporaine.

Saint-Geniez d’Olt peut se vanter de posséder l’un des plus intéressants instruments du département.

Chapelle et couvent des augustins (monument classé)

les Augustins se fixèrent dans la ville vers 1347 après un échec à Saint Eulalie d’Olt. l’édifice du XIV et Xveme siécles portent les armes de Bonne de Berri, comtesse d’Armagnac et celles de Guillemot de Solages, conseiller du Comte d’Armagnac, Astorg de la Tour, évêque de Lodéve, demanda d’y être enterré.

Le bâtiment se trouve sur la rive gauche, à proximité de l’entrée du cloître. Cette chapelle a servi d’annexe à l’église de Marnhac, située au nord dans les terres. Elle servit de chapelle aux pénitents blancs. l’ensemble cultuel chapelle et cloître subit les outrages du temps avec des périodes de rénovation, ainsi le démantèlement du château sur le Puech del rey permit une campagne de restauration

Aujourd’hui, la chapelle abrite un triptyque de la fin du XVeme siécle, qui est attribué à des artistes flamand. Il représente l'adoration des Mages en son centre, la circoncision et la présentation au Temple sur les deux volets peints. 

Elle fait l’objet d’un projet d’ aménagement et de présentation d’objets cultuels. Le cloître est un lieu de promenade et de manifestations auquel sont attachés les habitants. Il reçoit le marché hebdomadaire et ses locaux : la mairie et les services administratifs. L’office de tourisme






Chapelle des pénitents noirs               Cloître                                                façade est du cloître des Augustins                       Rives du Lot


Chapelle des pénitents noirs (monument classé)

En 1672, les moines Augustins cèdent une partie de leur terrain à la confrérie des Pénitents de la Miséricorde. Ces derniers, plus connus sous le nom de Pénitents Noirs, en référence à la couleur de leur habit, achèvent leur chapelle en 1705. En 1791, la Révolution met un terme au culte, la confrérie disparaît et la chapelle sert de salle d'audience à la nouvelle municipalité, avant d'être cédée à l'hospice voisin en 1805. Quand l'hospice ferme ses portes en 1973, la chapelle est désacralisée et réhabilitée dans les années 1980. L'Office de Tourisme s'y installe en 1994 avant d'être transféré dans le Cloître en 2007. Depuis lors, le bâtiment abrite l'auditorium.

Le plafond en bois entièrement peint, qui fait la richesse de cet édifice, ainsi que le magnifique autel avec son retable du début du XVIIIème siècle, ont été classés Monument Historique en 1979. Elle est dédiée à Saint Jean Baptiste.

Eglise d’Aurelle (monument classé)

L’église Saint-Pierre d’Aurelle Inscrit MH est la plus petite église romane de France. Elle a une histoire très singulière. En 1382, prétextant l’arrivée des Anglais, le marquis de Beaufort, baron d’Aurelle, détruit l’église. Excommunié, il se vit obligé par l’évêque du lieu de reconstruire l’église en un an. La nouvelle église, de 1384, a été reconstruite à l’intérieur du village avec les éléments anciens

Eglise de Verlac (monument classé)

L’église Saint-Jacques de Verlac Inscrit MH est de style roman et dépendait de l’abbaye de la Chaise-Dieu. Elle est située au centre du village, entourée d’un très petit cimetière. Elle est construite à partir de matériaux locaux, schiste pour les murs, basalte, tuf et grès pour les pierres taillées. Son plan est constitué d’une simple nef à berceau brisé terminée par une abside en cul-de-four. Deux chapelles, de construction plus tardive, font office de transepts. Eglise de Naves d’Aubrac



Chapelle                                             Eglise d'Aurelle Verlac                 Mausolée de Mme Talabot             Intérieur de l'Eglise romane d'Aurelle Verlac


Le hameau de Naves d’Aubrac fait partie de la commune d’Aurelle-Verlac. Il est situé sur la croupe qui fait face à Verlac, en direction de l’Est. Dans le centre du village, on remarque la curieuse porte du presbytère, avec de surprenantes sculptures de part et d’autre de la porte. Ce hameau, tout en longueur est superbement orienté. En plus de l’église et du presbytère existe également un ancien couvent.




Eglide de Verlac                                                                                                Chapelle Saint Antoine

La paroisse Saint-Martin s’étendait sur une partie de la communauté d’Aurelle, sur la communauté du Bournhou et sur une partie de Saint-Geniez. Le roi était seigneur de Saint-Geniez, et Aurelle était le chef-lieu d’une baronnie détenue en 1771 par Pierre-Jean de Layrolle. Dans le second quart du XVIIIe siècle, elle était passée de la famille de Canillac aux La Fajole puis aux Layrolle. La partie de la baronnie située dans la paroisse de Saint-Martin formait un taillable. 

Le domaine du Bournhou fut acquis au milieu du XVIe siècle par la famille Fresals, qui acheta les droits seigneuriaux et obtint la haute justice en 1641. Un arrêt du 13 janvier 1679 érigea le domaine en communauté distincte d’Aurelle, formant une enclave exemptée de nombreux impôts, entre deux parties de Saint-Martin-de-Montbon. La vente du domaine au début du XVIIIe siècle donna lieu à de multiples contentieux jusqu’à son acquisition par Couret du Terrail en 1781 ». (J.Y.Bou)

 

L’église de Saint-Martin a été rebâtie sur ses bases romanes et conserve quelques modestes éléments d’origine.



Eglise de Martin de Montbon                                                                   Eglise de Vieurals                                                        Chapelle des Buis


À Vieurals, chapelle rurale des Saints-Innocents. (on lui attribue d’autres patrons : Saint-Pierre, Saint-Barthélémy) fut construite et bénie en 1702 à la demande des habitants. L’église fut reconstruite au XIXe puis au XXe siècle entre les deux guerres. Cette construction d’un aspect rustique possède des éléments de facture

                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Patrimoine urbain

Hôtel de Ricard : Hôtel particulier réalisé au 17e siècle par Jean Parate, élève de Mansart. En 1908, hôtel légué à Antoine Talon, maire de Saint-Geniez-d'Olt. Décor intérieur repris vers 1830. Eléments protégés :
Façades et toitures ; intérieur avec son vestibule ; cour ; mur de clôture ; portail ; balustrade, pavillon du jardin et hangar (cad. AB 249) : inscription par arrêté du 23 février 1996

Adresse : 7 Rue Hygonnet


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Hôtel de Ricard                                                                                                                                           Hôtel de Fajolle
Hôtel de Fajolle : Cet hôtel particulier, comme tous ceux construits au XVIIe siècle dans la cité, est l'œuvre de l'architecte enfant du pays, Jean Paraté, élève de Mansart.

Il fut construit pour Jean de Fajole, maire perpétuel de Saint-Geniez, pour en faire sa résidence lorsqu'il venait en Rouergue. On peut voir de la rue une très belle porte en bois du XVIIIe siècle. Il reste également une belle porte cochère et un remarquable escalier intérieur, en pierre. Des rénovations récentes lui a donné son lustre d’antan.
Hôtel du Grand Rivié

C'est l'un des grands hôtels de la commune de SAINT-GENIEZ-D'OLT avec celui de Fajole et celui de Ricard.

En dénominateur commun, leur architecte, l'enfant du pays et élève de Mansart (architecte du château de Versailles : Jean Paraté.
Il a été construit au XVIIe siècle pour Thomas Rivié, un maître de poste de la Cour et ministre de Louvois .En 1810, l'hôtel est acheté par M.Glandy dont un arrière petit-fils est le propriétaire actuel. L'édifice n'est pas ouvert à la visite, et il est donc difficile de voir l'escalier intérieur avec ses balustres de pierre.

Adresse : 26 Rue du Ravieux


Hôtel de fajolle                                                                                                                                                                                


Adresse : 15, rue de l'Hôtel de Ville.

Avec l’hôtel de Ricard, en amont du vieux pont, il donne une image très classique en réalisant un équilibre architectural qui complète le style classique de ces bâtiments

Hôtel du Couret du Terrail 

Cet hôtel particulier date du XVIIIe siècle, il est donc postérieur d'un siècle aux hôtels particuliers construits par l'architecte local Jean Paraté pour de riches notables.Couret du Terrail était un riche marchand drapier à l'époque où Saint-Geniez était la deuxième ville du département. Sa fille Thérèse créa l'Ordre Notre-Dame dans la ville et elle termina Supérieure Générale à Rome. La façade a été restaurée en 1975 et elle arbore les armoiries du marchand.
Rue de la rivière, rive droite en allant sur Espalion

Hôtel de Benoit

Cet hôtel particulier de style classique, date du début du XVIIIe siécle et a été construit par la famille de Benoit. Aprés une activité comme marchand drapier, la famille de Benoit fût reconnu par les mandats politiques de trois générations avec Deux Députés, un maire de Saint Geniez d’Olt et conseiller général et un juge de paix.



Hôtel du Grand Riviè                              Berges du Lot                                         Vieux pont                                           Eglise paroissiale

D’autres monuments de congrégations religieuses sont visibles lors des visites commentées de la ville, en particulier rive gauche. Ils sont le témoignage d’une époque où les ordres religieux répondaient aux besoins de la population. 

 

Maison de Benoit                               Hôtel de Couret du Terrail                                                                         triptyque Flamand du XVeme siécle


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Patrimoine immatériel

Les évènements :

Ce qui caractérise les « marmots », c’est une tradition d’accueil ouverte sur le monde et les jeunes. Aujourd’hui, la commune participe à plusieurs festivals d’importance comme :

- Fête des Estives (montée sur l'Aubrac)

- Festival des danses du monde (en relation avec l’Aveyron)

- Festival de Tango en lien avec l’émigration vers l’Argentine (Pigüe) à la fin du XIXiéme siècle

- Evénement des nuits celtiques

Nuits celtiques                                                                                                                                                                                                                       Fête des estives

et s’investit dans une animation permanente…

Cette volonté s’appuie sur une recherche d’excellence, notamment avec :

- le Festival International de musique de chambre en vallée d’Olt avec des solistes des plus grandes scènes parisiennes dans la cour du cloître, l’auditorium ou l’église paroissiale. Des master-class sont organisés à cette occasion qui favorisent les représentations par les stagiaires lors des marchés nocturnes ou des représentations spontanées.

- D’autres événements tels que : le concert de musique médiévale, les expositions de peintures (galerie Lenoir), conférences historiques : Louis Mercadie, Claude Petit, tous deux membres de la société des Lettres de l’Aveyron.

Cette continuité s’élabore autour de la réalisation d’évènements populaires

- Fête de l’Estive 

- fête de la race Aubrac. Cette manifestation se construit autour de grand repas sur le cour de l’hôtel de ville (1000 personnes) avec musique folklorique : accordéon et groupe de danse : las tournéjaires)

- Fête de la rive droite (centenaire) avec jeux anciens, : la cruche, le pigeon… brocante et feux d’artifice.

- Marchés nocturnes (4) avec présentation et dégustation de produits du terroir par les producteurs : Aligot, fromage, saucisse, farçous, gâteau à la broche, repounchous,, truffade, vins de Marcillac…

- Fête du 15 août. Procession aux lampions vers la chapelle des buis avec participant de la population locale et des estivants

Cette permanence se traduit par un programme d’animation estival, mais aussi élargie hors-saison aux résidents

-Pièce de théâtre

- Loto

- Vide-grenier

L’âme des « Marmots »

Traditionnellement, la ville qui est traversée par la rivière Lot a été un point de passage entre les montagnards de l’Aubrac et les gens de la vallée. Cette constante se traduit par une forme de fraternité d’entraide qui se manifeste lors des corps durs comme les inondations ou la fierté d’évènements comme la transhumance et le savoir vivre permet de résister au fond de cette vallée.. on dit : «  on va à Saint Geniez, on ne traverse pas »

et autres …

Passage du tour de France

Course de côtes automobile

route d’Occitanie ( cyclisme)

la marmotte d’Olt (cyclisme)

                                                                                                                                                                                                                                                                                  

Patrimoine naturel 

UN TERRITOIRE EMBLEMATIQUE OU COULE UNE RIVIERE RENOMMEE : LE LOT ET UN ESPACE PRESERVE A L’ATMOSPHERE MAGIQUE : L’AUBRAC

D’une altitude moyenne de 1000 m, l’Aubrac culmine à 1469 m au signal de Mailhebiau. Forêts, pâturages et « burons », typiques abris de bergers, se partagent de vastes espaces naturels. Après la transhumance, marquant le début de la belle saison, on y croise les troupeaux de la magnifique race Aubrac (bénéficiant du label Rouge Bœuf fermier d’Aubrac et Fleur d’Aubrac). Paysages magiques, lumière changeante à tout moment…
En hiver, la nature prend des allures de steppe où il fait bon savourer une gastronomie connue et reconnue (aligot, viande issue de l’élevage traditionnel, thé, gentiane…).

Parmi les paysages les plus remarquables figurent : Les boraldes

Boralde : ce mot fait partie du vocabulaire local, notamment sur la partie aveyronnaise du plateau de l'Aubrac. Mais savez-vous ce que désigne une boralde ?

Les boraldes

Les Boraldes sont des rivières assez courtes (10 à 30 Km), rapides - puisque la plupart d'entre elles dévalent une pente d'environ 1000 m entre leur source sur l'Aubrac et leur confluent avec le Lot - et qui coulent parallèlement les unes aux autres. Les vallées qu'elles ont creusées sont très profondes et les interfluves s'avancent comme les doigts d'une main jusqu'au Lot sur lequel ils tombent par un abrupt. Les vallées sont entaillées dans des roches métamorphiques (micaschiste, gneiss) qui forment ici exceptionnellement le socle de l'Aubrac. En amont, le socle est recouvert par des basaltes issues du volcanisme qui a affecté l'Aubrac il y a 7 millions d’années.

L’Aubrac, Chemin de Saint-Jacques de Compostelle

Une itinérance humaine creuse son sillon dans ce paysage. Les Chemins vers Saint-Jacques-de-Compostelle sont façonnés depuis plus de 1 000 ans au gré des émotions, des rencontres et du partage.


Sur l’Aubrac, plusieurs édifices et tronçons sont classés au patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO tels des jalons remarquables sur la route foulée par les pèlerins.
Le poids autant symbolique qu’historique fait de ce chemin, le GR 65, un grand classique des pèlerinages vers Compostelle. La beauté de l’itinéraire, la variété des paysages, la richesse architecturale et patrimoniale comptent parmi ses principaux atouts.

Un pôle d’activités de pleine nature «Aubrac 4 Saisons»

L’Aubrac est aussi une station de pleine nature familiale qui se parcourt l’été en VTT, à cheval, à pied, en trottinette ou vélo électrique. L’hiver, les raquettes, ski de fond, ski alpin ou encore lors de balades en chiens de traîneaux viennent animer cette steppe immaculée. Les différentes activités s’organisent au départ des stations de Bonnecombe, Brameloup, Laguiole, Nasbinals et Saint-Urcize.

Parc naturel régional de l’Aubrac

Région rurale de moyenne montagne, l’Aubrac possède un patrimoine très bien préservé.


Son économie rurale, ses paysages, ses savoir-faire, son environnement et son patrimoine culturel reconnus n’en demeurent pas moins vulnérables et menacés.
Pour préserver et valoriser les richesses de ce territoire d’exception, les collectivités, l’État et les socio-professionnels ont entrepris de créer un Parc naturel régional.
Pendant 10 ans, le bien fondé d’un Parc naturel régional en Aubrac s’est affirmé pour finalement être consacré au printemps 2018.

  • Etude préalable à la mise en place d’une offre globale autour de la pratique du VTT sur la station de Brameloup ;

  • Installation d’équipements innovants sur la station du Fer à cheval : une funny box (filets en hauteur) et une tyrolienne ;

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    

(*) Madame Mary Talabot née Savy

 

Née en 1822, Marie Savy, orpheline d’une modeste famille, quitte Saint-Geniez pour travailler chez des notables marseillais. Elle rencontre l’ingénieur Paulin Talabot, constructeur de lignes ferroviaires dans tout le bassin méditerranéen et fondateur de la ligne P.L.M. (Paris - Lyon - Méditerranée). Une relation sentimentale se noue entre eux, malgré leur grande différence d’âge.
l'ingénieur Talabot doit s’installer à Paris. Marie y fréquente la haute société, tient Salon, et fait par ailleurs des dons réguliers aux bonnes œuvres de Saint-Geniez.
Selon la légende, de retour dans son pays natal, Marie serait arrivée en grand équipage devant la petite bourgeoisie locale, qui aurait alors vu d’un très mauvais œil le retour de cette « parvenue ». A ceux qui lui jetaient la pierre, elle aurait répondu « Puisque vous m’abaissez de mon vivant, je vous dominerai aprés ma mort ».
Lors de l’inauguration de la Tour Eiffel en 1889, elle contracte une pneumonie qui lui sera fatale. Elle laisse un testament précisant, en plus du legs de sa fortune aux indigents de Saint-Geniez, les modalités du monument qui lui servira de sépulture. Son héritier en confie la conception à Lucien Magne, architecte sur le chantier de la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. La statue en marbre et un bas-relief sont l’œuvre de Louis-Ernest Barrias, les autres du sculpteur aveyronnais Denys Puech. Bien que Marie ait acheté une concession dans le nouveau cimetière, l'architecte souhaite que l’œuvre soit mise en valeur. Le neveu de Marie Talabot négocie alors avec la municipalité pour l’ériger à l’emplacement de l’ancien château.
Réalisé et présenté à Paris en 1892, le mausolée est ensuite démonté puis transporté à Saint-Geniez par chemin de fer avant d’être assemblé sur son emplacement actuel. Il est inauguré le 17 octobre de la même année.